Première guerre mondiale, soldats revenus du conflit

Biographie de MATON Georges Joseph Aimé
MATON Georges Joseph Aimé le 04.07.1987.
Aimé est né le 23 février 1897 à Maconcourt. Il est le fils de Marie Joseph MATON, cultivateur âgé de 26 ans et de Marthe Eugénie Mangenot âgé de 29 ans, sans profession.

Aimé est au conseil de révision cultivateur, possède le certificat d’étude et mesure 1m65. Il porte le numéro 1030 au recrutement à Neufchâteau.

Aimé est incorporé le 11 janvier 1916 au 20ème bataillon de chasseurs à pieds basé à Baccarat (54). Lorsqu’il rejoint son régiment le lendemain, c’est à VERDUN, que le 20ème B.C.P est engagé et ce à quelques semaines de la terrible offensive du 21.02.1916, qu’ Aimé va connaître. Puis, il s’en va en Champagne et dans la Somme au cours de cette année 1916.

Début 1917, il est au chemin des dames (02). Les premiers jours de mai, il part en renfort au 60ème bataillon de chasseurs à pieds, pour y être affecté définitivement début août. Il reste malgré sa mutation au chemin des dames.

Le 12 août 1918, il est évacué car malade, jusqu’au 28 octobre 1918. La fin de la guerre approche, Aimé rejoint son bataillon jusqu’à l’armistice.

Aimé est un vaillant chasseur qui va obtenir une citation à l’ordre du bataillon, le 18.08.1918

«  très bon fusilier mitrailleur, a fait preuve de sang-froid au cours des combats du 22 au 29 juillet 1918, notamment le 27 où il a contribué par le feu, à détruire un nid de mitrailleuses ».

Cette belle citation lui vaut l’attribution de la croix de guerre 14-18 avec étoile de bronze.

Il est en outre titulaire de la médaille interalliée et de la commémorative 1914-1918.

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Croix de guerre Interalliée Commémorative de la guerre 14-18
Néanmoins, le temps que tout s’organise, et que l’application de l’armistice s’effectue, Aimé est maintenu jusqu’au 26.02.1919 et passe au 26ème B.C.P (Pont à Mousson), jusqu’au 26.09.1919 pour être placé en congé illimité. Il peut ainsi regagner son village natal –Maconcourt- et fonder une famille avec Marie–Louise Croctaine de 10 ans sa cadette (originaire d’Aroffe). Ils vont avoir deux enfants : Thérèse en 1929 et Hubert en 1931.

La mobilisation le voit repartir du 14.09.1939 au 20.02.1940. Il est proposé pour la médaille militaire, le 01.07.1975, qui n’aboutira pas. Il décède le 17.02.1988 à Maconcourt, où il a exercé la profession d’exploitant agricole. A noter également qu'il a été un des derniers habitant de Maconcourt à parler le patois local (dérivé du patois lorrain).
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Créé : 03 Février 2018
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