Le Patrimoine communal
L'église La chapelle ferrières Une croix de chemin Fermes vosgiennes Pompe à incendie à bras
L'église consacrée à Saint Martin, construite en 1774. La chapelle Ferrières elevée
par les mineurs de fer et
sa légende en patois
Une croix de chemin
du 18° siécle
Fermes vosgiennes typiques
et leurs particularités
Pompe à incendie à bras

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CROIX DE CHEMIN
Elle est située à 300 m du village, le long du chemin qui mène à la Côte et à Beuvezin. A proximité, deux tilleuls montent la garde et un banc permet de se reposer.
Historique :
Édifiée au XVIIIème, la croix se trouvait au bord d'un sentier "Section A dite de la Côte et des Vignes", tel qu'il est mentionné sur le plan cadastral révisé pour 1939. Ce sentier menait à la Chapelle N-D de Ferrières et au-delà en direction de Toul. La croix se trouvait enclavée dans le terrain. Son implantation lui valut quelques désagréments. "En 1905, le cultivateur qui exploitait le terrain voisin la renversa en tournant trop court avec son attelage. Le curé de Vicherey, que le climat anticlérical de l'époque avait rendu susceptible, était persuadé qu'il s'agissait d'un acte volontaire et ne décolérait pas. La croix fut remise en place. Mais en 1915, quatre jeunes soldats en garnison à Beuvezin vinrent faire la fête à Maconcourt. En repartant, trois d'entre eux firent tomber la croix, après avoir cassé la figure du quatrième, qui voulait s'opposer à leur projet. Brisée dans cette nouvelle chute, elle resta à terre jusqu'en 1920, date à laquelle elle fut restaurée et relevée sur l'initiative du maire".
Le champ fut par la suite transformé en un pré, dans lequel la Croix était incluse. Elle en sortit en 1972, à la suite du remembrement qui fit disparaître le sentier. Sa situation est devenue étrange : d'une part elle jouxte une clôture de fils de fer barbelé, de l'autre elle tourne le dos au chemin de la Côte!
Description :
C'est une croix en pierre calcaire de 2 m 87 de haut, de style XVIIIème, décorée des instruments de la Passion.
Le socle comporte une pierre rectangulaire au dos, de 65 cm de large sur 42 cm de hauteur et 20 cm de profondeur. Elle se continue par une élégante table galbée de 80 cm de large sur 40 cm. La particularité consiste en un bénitier de 25 à 30 cm de large, situé à la base devant la table. On ignore la signification de la table et du bénitier (appelé localement "bénitier de pied").
Le fût comprend 3 étages, chacun allant en diminuant vers le haut, de 36 à 20 cm. Les deux premiers étages, ouvragés et comportant un chanfrein, sont séparée par 4 boules taillées dans la pierre, aux angles. Peut-on parler de "doucine"? Le fût est décoré sur trois faces :
- La face arrière (que l'on voit de l'actuel chemin) ne comprend qu'une seule inscription sur le cartouche du bas "VIRGINY NASCAINTI", dont le sens nous échappe. Un livre semble sculpté au-dessus.
- Sur les autres faces se trouvent, dans le cartouche supérieur, un faisceau de verges à droite, un couronne d'épines au milieu et un fouet à gauche.
- Sur la partie continue du fût de 1,80 m, figurent d'autres instruments de la Passion : sur une face, une lance, un rameau, un marteau, une éponge, sur l'autre une échelle, un rameau un coq et sur la troisième, une lance et des tenailles.
La croix carrée enfin qui surmonte l'ensemble est de 20 cm pour chaque partie et sans décoration ni inscription.
Lexique :
Doucine : n.f. Moulure convexe en bas et concave en haut.
Catrouche : n.m. Tableau de pierre, de bois ou de métal, encadré d'ornements et destiné à recevoir une inscription.
Webmestre : Didier Duval
Créé : 22 Novembre 2002
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